Produits nocifs dans l'alimentation

Produits nocifs dans l'alimentation
Apprenez à déchiffrer la composition de ce qui se trouve dans votre assiette !
On me demande souvent quels sont les produits nocifs pour la santé (et qui le sont aussi, of course, pour l'environnement) que l'on peut retrouver dans l'alimentaire en grande surface.

Voici leur description :

- les colorants, qui permettent de donner une couleur attirante au produit (de E100 à E199) ; par exemple le E104 soit le jaune de quinoléine qu’on trouve dans les sodas, confiseries, confitures, boissons alcoolisées (…) est interdit aux États-Unis et en Australie, et pour cause : c’est un agent mutagène, agent qui change le génome d'un organisme et élève ainsi le nombre de mutations génétiques au-dessus du taux naturel d'arrière-plan. En 2004, des chercheurs polonais ont montré que le jaune de quinoléine peut être génotoxique. Le E151 soit la couleur ‘noir brillant’ qu’on trouve notamment dans le hareng fumé des grandes surfaces est interdit au Canada, aux États-Unis, en Finlande, au Japon, en Norvège car également un agent mutagène… La liste est longue
- les conservateurs (E200 à E299), ils sont indispensables pour les produits industriels car ils empêchent la prolifération des moisissures, et permettent alors de vendre un produit des années après sa production ; les E249 à E251 -soit les nitrites qu’on trouve notamment dans les charcuteries et viandes industrielles- favorisent dans certaines circonstances l'apparition de composés cancérogènes appelés nitrosamines. Ils sont, pour la majeure partie, nuisibles à la santé
- les antioxydants (E300), ils empêchent les fruits de foncer, mais pas seulement. Le E320 soit le buthylhydroxyanisol se retrouve dans les plats cuisinés ou encore les chewing-gums, les produits chocolatés, les produits de boulangerie, les sauces... Il se présente généralement sous la forme d’une cire blanche ou jaunâtre. Il est classé comme probablement cancérigène par le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC)
- les agents de texture (E400 à E499) : émulsifiants, épaississants, gélifiants, sont destinés à donner de la consistance, à maintenir ou modifier l’aspect et la texture d’un produit. Plusieurs sont parfois employés en même temps. Ils sont principalement utilisés dans les confiseries, les glaces, les yaourts, les crèmes desserts et les pâtisseries. Par exemple, le konjac (E425) est un extrait du tubercule de la plante du même nom qui pousse en Asie, c’est aussi un complément alimentaire utilisé pour couper l’appétit. Depuis 2001, les bonbons gélifiés au konjac sont interdits en France. En cause, sa capacité absorbante qui a pour conséquence de gonfler et durcir lorsqu’on le mange. Le danger est présent quand on en consomme en grande quantité, car ils absorbent l’eau et gonflent, menant à des troubles digestifs divers (ballonnements, constipation voire occlusion intestinale, qui nécessite alors la prise de médicaments -laxatifs notamment- voire une intervention)
- enfin, les exhausteurs de goût (E600) qui augmentent l’intensité de la perception olfacto-gustative d’une denrée alimentaire. Le sel par exemple est naturel mais beaucoup de ceux employés dans l’industrie agro-alimentaires sont chimiques. Le glutamate est l’un des plus présents, il se trouve surtout derrière les intitulés E620, E621, E622, E623, E624, E625 dans la liste des ingrédients. Autorisé en France, il est pourtant soupçonné de favoriser la dégénérescence du cerveau et donc d'augmenter les risques d'Alzheimer. Il y a aussi l’aspartame (E951) qui a un pouvoir sucrant, et est classé cancérigène par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé, https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/denrees-alimentaires/article/aspartame) ; il pourrait en sus provoquer la naissance prématurée des bébés. Il y a aussi le di-glutamate, l’acide guanylique, le guanylate, le dioxyde de titane…et bien d’autres, tous sont mauvais pour la santé.

Cette liste n'est sans doute pas exhaustive, mais vous montre bien à quel point les industriels jouent avec notre santé. Et comment ils arrivent à détourner (corrompre) certains politiciens pour passer entre les mailles du filet, et continuer de vendre des produits dangereux aux consommateurs.

Il faut aussi garder à l'esprit que tous ces produits ont fini dans nos assiettes -en partie- grâce au neuromarketing, que j'évoque dans le Guide pratique d'un mode de vie écologique que j'ai rédigé. 

En somme, le neuromarketing est l'étude, via les neurosciences, du fonctionnement du cerveau humain lorsque celui-ci est soumis à des stimulis qui peuvent être des marques, des visuels, des odeurs, des goûts ou des publicités ; l'amélioration des outils de persuasion, étudié dans le but de nous donner des envies, qui créent en nous des besoins qui en réalité n’en sont pas pour favoriser un comportement d’achat (https://www.definitions-marketing.com/definition/neuromarketing/). Les industriels se sont aussi inspirés de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) en ce sens. C'est un outil -normalement- utilisé en psychologie depuis 1972 pour aider des personnes ayant des problèmes de comportement ou psychologiques ( surmonter un deuil, stopper le bégaiement, etc); dans ce cas présent, la PNL est utilisée à des fins malveillantes : au lieu de soigner, elle va être emplyée pour mieux nous comprendre, cerner les habitudes de la populasse, et nous manipuler pour favoriser des comportements d'achat, créer des besoins qui n'en sont pas.
Pour exemple, vous avez sans doute déjà entendu parler des ‘fruits et légumes moches’. Outre l’énorme gaspillage alimentaire qui résulte de l’obligation de respect des calibres de fruits et légumes à proposer à la vente, en grande surface, ils nous appâtent par le paraître : les denrées paraissent superbes, mais en tout état de cause, ce qu’elles contiennent l’est moins, comme les pommes qui subissent plus d’une cinquantaine de traitements par an pour briller de mille feux…
Grâce à des publicités aussi (TV, panneaux publicitaires, catalogues produits…) qui créent en nous des désirs, aux hôtes dans les supermarchés qui proposent de goûter des produits gratuitement, et bon nombre d’autres manipulations comme les exhausteurs de goûts -cités plus haut- pour vous faire aimer des aliments qui (en lisant la composition) n’en sont pas.

Il faut se rappeler les bases, se poser des questions simples, comme : pourquoi on mange ? Ca peut paraître bête, mais manger ce n'est pas juste remplir son ventre pour ne plus l'entendre grouiller. Il s'agit d'apporter au corps les éléments dont il a besoin pour vivre, pour bien se porter (et donc être en bonne santé). Hors, ce qui est proposé dans les grandes surfaces est tellement dépourvu des vitamines et minéraux nécessaires que je ne peux conseiller de les fuir, rien dont nos corps ont besoin !
De nombreux soignants témoignent de patients qui arrivent avec certains soucis de santé, et après bilan sanguin, il résulte qu'ils sont dans des états de malnutrition...malgré leur embonpoint ! Pourquoi ? Car le corps est mal nourrit, tout simplement. Pas asssez de nutriments donc le corps a besoin dans ce que le patient a consommé. Et bien trop de chimie là-dedans, qui a forcément un impact sur la santé.

Faites un point sur tout ce que je viens de vous citer et regroupez les éléments : le sucre, les additifs divers et variés, les engrais, les pesticides, les colorants, les conservateurs… Ce n’est pas bon appétit qu’il faut se souhaiter, mais bonne chance !
Je vous propose des alternatives pour manger autrement et apporter ce dont nos corps ont besoin, que j'évoque de manière détaillée dans l'ouvrage que j'ai écrit (Guide pratique d'un mode de vie écologique), soit en partie ICI (les bases).

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