La permaculture, un simple mode de production ?

La permaculture, un simple mode de production ?
Ecriture spontanée et petite partie extraite du Guide Complet

Loin de n’être qu’un mode de production, une simple manière de produire, la permaculture propose une philosophie de vie, un nouveau courant de pensée philosophique (https://www.schoolmouv.fr/terminale-l/philosophie/courants-philosophiques).

Elle tend à créer des systèmes résilients (résistants à tout) où l’on ne se retrouve plus dépendant de celui qui nous mène à notre perte, et partage des solutions déjà ‘testées et approuvées’. Ci-contre le site de l’Université Populaire de Permaculture créée par Steve Read https://permaculture-upp.org/permaculteur, permaculteur depuis plus de 25 ans, et avec qui j’ai pu suivre un Cours Certifié en Permaculture en 2017 dans son écohameau en Ardèche (https://www.steveread.fr/).

À l'origine, la permaculture est un concept qui ne concernait que le domaine agricole en vue de changer nos manières de produire, mais il a évolué depuis. C’était inspiré par le modèle d'agriculture naturelle de l'agriculteur japonais Masanobu Fukuoka. Ce concept a été théorisé dans les années 1970 par les Australiens Bill Mollison (biologiste) et David Holmgren (essayiste). Le terme « permaculture » signifiait initialement « culture permanente » (de l'anglais « permanent agriculture ») mais avec le temps, il a été étendu pour signifier « culture de ce qui est permanent dans le sens (sociologique) de pérenne ou viable ». Les aspects sociaux font partie intégrante d'un système véritablement durable, car bien des domaines entrent en jeu. Comme j’essaie souvent d’expliquer, ce sera toujours positif que des tas de personnes se mettent à produire leur propre nourriture et de manière biologique et permacole, mais cela sera-t-il suffisant pour changer le système tout entier, sachant qu’il nous mène tout droit à l’extinction ? Il me semble que non. Certes, remettre les mains dans la terre nous fait renouer un lien avec la nature, mais le temps que chacun évolue, la Terre se meurt. Sans compter que, malheureusement, les "écolos" restent en minorité. Il est nécessaire de changer de paradigme pour avancer durablement. Et pas seulement d'un point de vue écologique, social également.

A l'époque, tout le monde se connaissait dans les villages, et les liens étaient tels qu'à Nouvel An par exemple, nos grands parents faisent le tour de chaque maison pour boire un verre et fêter la bonne année. Les voisins s'échangeaient leurs récoltes, si l'un n'avait pas réussi à faire pousser tel légume il le troquait contre un autre. Ils s'aidaient, se soutenaient tous, les uns les autres. Constatez la différence par vous-même, connaissez vous ne serait-ce qu'un quart des habitants de votre commune ou quartier ?
Au delà du paraître au lieu de l'être, de se faire manipuler de diverses façons (neuromarketing), nous poussés à l'individualisme dès l'enfance. Chacun pour sa pomme, au point où alors que 41 200 kilos de nourriture sont jetées chaque seconde dans le monde (https://www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/1556-le-gaspillage-alimentaire-dans-le-monde.html), d'autres meurent de faim, traversent des océans ou doivent prostituer leurs propres enfants pour ne pas mourir.

Lorsque l’on est petit, on se repère et s’inspire de nos parents, de nos proches, de nos amis, de nos professeurs et toute personne autour de nous. Nous nous façonnons peu à peu à ce qui nous entoure, consciemment et inconsciemment. Le contexte est différent pour chacun d’entre nous, mais il faut garder à l'esprit que tout est susceptible de nous influencer au cours de notre évolution, selon la façon dont on perçoit les choses : les discussions entre amis, la mentalité du coin, les cours appris à l’école, le nouveau/la nouvelle chéri(e), l’éducation des parents, une expérience plus marquante qu’une autre, etc.. Déjà là, on est conditionnées à une certaine manière de penser.

Ajoutons ensuite l'influence de l'Etat, qui ne se cache pas de conditionner en masse l’opinion publique, et choisir ce qui doit être montré ou non : https://www.gouvernement.fr/missions-du-sig ; Extrait du site "" Le Service d’information du Gouvernement est une Direction des services du Premier ministre, placée sous l’autorité directe de celui-ci. Les missions du SIG s’organisent autour de trois axes :
- L’information du Premier ministre sur l’évolution de l’opinion publique et le traitement médiatique de l’action du Gouvernement
- La valorisation de l’action du Premier ministre et du Gouvernement
- La coordination interministérielle de la communication du Gouvernement). ""

On nous pousse dans une certaine voie, qui heureusement ne complait pas à tout le monde. Résumé grossièrement, notre paradigme actuel équivaut à exercer un bon travail et gagner beaucoup d'argent pour paraître au mieux (résumé grossièrement), quitte à ce que l'être ne soit pas si bien que cela dans le fond (mauvais état d'esprit, malveillance, ou alors tristesse, dépression, etc). Tant que l'on croit que nous sommes de bonnes personnes et que tout va bien, même si cela n'est pas vrai, c'est ok...Voilà notre dure réalité. Et les Etats ne se privent pas de nous pousser en cette voie, cela est tout à leur avantage, comme je vous l'explque ici plus bas.
Abordant par ailleurs les médias, la télévision ou tout du moins ce qui y est diffusé en France, est régit par le CSA, le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (https://www.csa.fr/). Extrait du site : « le CSA a pour mission d’assurer le respect du pluralisme politique (= faire en sorte de reconnaître et accepter la diversité des opinions et de leurs représentants).
Le CSA veille à ce que les différents acteurs de ce secteur respectent le droit, notamment vis-à-vis :
- de la protection des mineurs
- du pluralisme, en particulier en période électorale
- de l’attribution des fréquences aux opérateurs
- du respect de la dignité humaine
- de la défense de la langue et la culture françaises, en application des lois françaises. »

Donc, le CSA est censé être le garant de la liberté de communication audiovisuelle, notamment en matière de pluralisme politique. Pourtant, ce ne sont que des personnes travaillant pour le gouvernement qui exercent les postes de président de la CSA, comme Olivier Shrameck, qui fût nommé par François Hollande lui-même à la présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en 2013. Comment croire que des personnes ayant travaillé toute leur vie pour tel ou tel partie (politique), sont neutres et totalement impartials ? Vous vous doutez bien qu’il n’en est rien, peut être pour certains mais pas pour tous. Une aberration, d’un illogisme hallucinant. Un exemple tout bête d'ailleurs, la légion d'Honneur. Voyez par vous-même (https://www.legiondhonneur.fr/fr/page/les-dernieres-promotions/171, 14 juillet 2019 Jean Paul Belmondo, 1er juillet 2019 des footballeurs, ...) ceux à qui elles ont été offertes les dernières années, comme quoi plus rien n'a de sens et que le CSA ne joue pas franchement son rôle correctement.

Lorsqu'on additionne le conditionnement de masse au travers des médias, le neuromarketing (https://www.definitions-marketing.com/definition/neuromarketing/) utilisé par les grandes entreprises, et l'influence qu'on a localement au travers de notre environnement (déjà conditionné au départ), il en résulte qu'un certain mode de pensée soit validé plutôt qu'un autre. Il faut à chaque fois des associations ou des "buzz" pour qu'une situation horrible évolue, c'est dire où nous en sommes.  

Là où la permaculture nous donne une chance de changer les choses, c'est qu'elle touche à tout et propose justement un mode de pensée qui va à l'encontre total de celui actuel.  Elle est devenue un concept global qui vise :

- d’un point de vue social, à recréer le lien qui s’est perdu entre les gens au fil du temps, étant poussés à  à l’individualisme, à la distanciation, au jugement et au doute des uns et des autres ; redonner envie aux personnes de se faire confiance, de pouvoir se dire qu’ils peuvent compter autant sur un voisin que sur un membre de leur famille, développer un maximum de relations bienveillantes localement, des contacts toujours équitables et positifs (qu'on nomme + + en communication : + - ou - + signifie qu'une des deux parties perd à l'échange, - - ce sont les deux, et + + chacun y trouve son compte. Lorsque je dis échange, ce n'est pas forcément en bien matériel; il peut s'agir d'une simple discussion)

- d’un point de vue agronomique, à créer des écosystèmes s'inspirant de la nature et de son fonctionnement (biomimétisme ou écomimétisme) et des traditions (fauchage à la faux plutôt qu’au tracteur, couper le bois à la hache plutôt qu’à la tronçonneuse,…) ; il s’agit de travailler avec la nature et non contre, créer des écosystèmes qui fonctionnent de manière autonome, comme une forêt, et qui restent très productifs

- d’un point de vue économique, à troquer, échanger et partager plutôt que de continuer qu'avec l’argent, qui est fondamentalement la cause de bien des maux ; des monnaies locales complémentaires ont vu le jour en ce sens, comme le bien connu Stück dans le Bas-Rhin (https://www.lestuck.eu/) ou encore le Florain à Nancy (https://www.monnaielocalenancy.fr/). Ci-contre le site internet regroupant toutes les monnaies locales complémentaires : http://monnaie-locale-complementaire-citoyenne.net/france/

- d’un point de vue philosophique : prôner la bienveillance, le partage, l’équité, prendre soin de l’Humain comme de la planète

- d’un point de vue politique, cultiver sa dissidence et tendre à la désobéissance civile ; arrêter d’attendre que des gens (d’une certaine caste) nous dirigent, et prôner la gouvernance partagée, pour plus d’équité et sans corruption possible. Ceux en place actuellement n’ont aucun intérêt à ce que le système change et que les personnes deviennent solidaires, auquel cas elles seraient alors moins rentables, et plus difficiles à asservir. La désobéissance civile est le refus de se soumettre à des lois douteuses, qui vont à l’encontre de tout bon sens, d’une certaine éthique, morale et rejoint pas mal la dissidence, qui est le refus de reconnaître l'autorité d'une puissance politique à laquelle il se soumettait jusqu'alors, de la gouvernance telle que proposée aujourd’hui, et repenser avec d’autres aux nouvelles possibilités pour le (bien) vivre ensemble, trouver des solutions pour contourner des lois fumeuses et/ou mal appliquées.

Avec ce sens étendu, la permaculture forme des individus autant à une éthique qu'à un ensemble de principes. Principes qui ne sont plus mis en valeur à l'heure actuelle. Plus on est rentable, riche, et qu'on possède de biens matériels, mieux on est vus. Mais personne ne s'intéresse donc à la manière d'obtenir tout ça ?
Je vais vous donner mon propre exemple, afin de ne parler qu'en mon nom. A une époque, je souhaitais devenir commerciale en immobilier. J'avais donc entrepris une formation de commerciale. Au cours de celle-ci, j’ai pris conscience de l’énormité d’une certaine malveillance acceptée au sein de notre société. On m’enseignait des techniques hallucinantes comme AIDA (Attention-Intérêt-Désir-Action) une méthode pour vendre : faire en sorte qu'on nous porte de l'attention pour susciter de l'intérêt, puis proposer un produit et créer un désir et enfin, le vendre, l'action. Il y avait aussi le SONCAS : Sécurité-Orgueil-Nouveauté-Confort-Argent-Sympathie, afin de déterminer plus facilement la personne en face et dégainer les bons arguments, ciblés selon le client. Un « nouveauté » par exemple sera plus facile à attirer en lui proposant de nouveaux produits, que d’autres n’ont pas encore. Pour un ciblé comme « argent », il faudra lui proposer des tarifs attractifs et gruger sur des pseudos promotions, alors qu’un « sécurité » recherchera comme le mot l’indique, la sécurité : tant dans le produit que dans le service après-vente, il a besoin d’être rassuré. Enfin, ce qui m’a le plus choqué est arrivé dans un cours de communication. Je suis arrivée un matin et sur les tables se trouvaient un gros dossier pour chacun ayant pour titre « PNL : Apprendre à bien se connaître pour mieux apprendre à manipuler les autres ». La PLN est la programmation neuro linguistique, un outil à la base utilisé en psychologie pour aider les personnes à surmonter des tocs, faire le deuil d’une personne chère, etc. Ca nous enseignait que si, par exemple, une personne regarde ne bas à gauche c'est qu'elle est dans le doute : il faut donc chercher la faille, ce qui bloque la vente, pour donner les bons arguments et vendre. Les yeux, la position, les mots, l'intonation de la voix, tout y est passé... Cela m’a profondément dégouté qu’un si bel outil se retrouve en cours de commerce, juste dans le but de manipuler pour vendre, pour créer des besoins afin que les gens pensent qu’ils ont besoin du produit alors que pas du tout. Quelle éthique ! J’ai continué la formation en me rassurant que dans l’immobilier, il n’y avait pas de besoin à créer. Après avoir obtenu le diplôme et trouvé une agence immobilière pour me lancer, j’ai exercé ce métier pendant un peu plus d’un an. J’aimais le contact avec les personnes et le fait de me déplacer en continu, mais en plus de trouver les activités à faire trop redondantes, je suis arrivée en pleine crise (2008) et ce n’était pas du tout le moment pour se lancer dans l’immobilier, qui s’effondrait. Comme tout le monde j’ai des factures à payer, donc en attendant de trouver mieux, j’avais accepté un emploi dans un centre d’appel (d’une société américaine) basé en Allemagne : le pire emploi de toute ma vie. On nous poussait à vendre plus toujours plus, et ils allaient loin dans le harcèlement moral. Chacun des commerciaux devait se lever devant tout le monde (salle de 300 personnes) afin d’accrocher sur un énorme tableau un pion rouge ou un pion bleu (rouge pour commande supérieure à 1000€ et bleu pour une commande inférieure à cette somme). C’est une technique, une stratégie commerciale de l’entreprise, afin de nourrir la concurrence entre chaque employé pour les motiver à vendre plus. Nous avions également des postes différents. La première ligne était ceux qui contactaient les gros clients, qui commandaient pour à minima plus de 5 000 €. Venaient ensuite d’autres rangs qui appelaient les clients réguliers. Puis une ligne qui devait refaire commander des clients qui n’avaient pas commandé depuis moins d’un an, et enfin la dernière, qui appelait ceux qui n’avaient pas commandé depuis des années. Ne voulant pas faire du chiffre à tout prix et étant plus dans l’empathie que la force de vente, c’est là où ils ont décidé de me mettre après quelques mois dans la boite. Mon teamleader (chef d’équipe) avait réussi à me cerner, et me savait à l’écoute des autres, il en jouait. Je tombais sur des clients très enragés qu’il me fallait calmer, sur d’autres à l’hôpital tentant de guérir de terribles maladies…et malgré ça, mon chef me secouait la chaise pour me forcer à vendre, insister encore et encore, à utiliser des techniques pour regagner leur confiance. A savoir que plus les clients étaient fidèles plus ils payaient chers (quelle logique !), et certains d’entre eux s’en étaient rendus compte. De plus, chaque commercial pouvait vendre au prix qu’il le souhaitait tant qu’il y arrivait pour gonfler sa commission, combien de mes collègues se vantaient d’avoir arnaqué « des pigeons » comme ils les appelaient. Je trouvais ça ignoble et la seule fois où je l’ai fait, j’ai culpabilisé un max d’autant plus que le type au téléphone était hyper sympa. Les teamleaders avaient accès aux communications, nous écoutaient pour vérifier qu’on ne perde pas de temps au téléphone (on avait 12 minutes maximum pour vendre), et pour voir où l’on peine en cas de non vente, afin au final de nous passer individuellement des savons ou faire des leçons de morale pour qu’on s’améliore.  Il régnait en ce lieu que de très mauvais sentiments, je n’arrivais pas du tout à m’y faire, je le vivais très mal. Après un peu moins de 6 mois, j’ai jeté l’éponge. J’ai alors recherché, comme ultime espoir, des associations pour lesquelles mettre mes compétences à bon escient. Vendre ok mais pas n’importe quoi, ni n’importe comment. J’en ai trouvé une qui proposait des produits aux entreprises fabriqués par des personnes handicapées. Malheureusement, là encore grosse déception : ils demandaient un sacré chiffre d’affaire à obtenir chaque jour, un minimum de 2 000 €. Et lorsqu’arriva mon premier bulletin de paie, j’ai su immédiatement que je ne continuerai pas. J’ai quasiment gagné 2500 €, il est sûr que les personnes handicapées – elles - ne gagnaient pas un salaire aussi important. Point de vue éthique et moral : zéro pointé. Ils se donnaient une image bienveillante totalement fausse. C’est là où j’ai pris conscience que le métier de commercial n’était vraiment pas fait pour moi, que peu importe pour qui je travaillerai, on m’en demandera toujours trop et qu’en plus de vendre n’importe quoi, j’y laisserai aussi mon âme. J’ai fais du chemin depuis mais si je vous partage cette expérience, c'est pour vous dire que les personnes qui gagnent beaucoup d'argent ont rarement une grande éthique. Plus on a de lourdes responsabilités, plus on doit faire un croix sur notre conscience. C'est pourtant, à l'heure actuelle, des personnes dépourvues d'empathie qui sont mis sur le devant de la scène. Des personnes prêtes à vous planter un coup de poignard dans le dos pour quelques billets. Alors allez un peu leur parler d'écologie...tant que pour eux c'est pas rentable, ils ne feront rien sauf s'ils y sont forcés. Mais, comme expliqué précédemment, les personnes qui dirigent n'ont que peu d'intérêt à le faire. Prenons l'exemple d'Emmanuel Macron, qui a travaillé anciennent pour Rosthild et était proche de M. Attali. Ce n'est pas M.Macron qui a financé seul sa campagne, vous vous doutez bien que ses amis riches et haut placés qui l'y ont aidé attendent donc un retour. Il n'ira pas contre leur gré, cela va de soi. Et tout fonctionne ainsi, en bas de l'échelle comme en haut. Pensez-vous vraiment que sans un changement total de paradigme, nous avons une chance en cultivant juste quelques légumes ?

Avec la permaculture, l'objectif est de permettre à toute personne de concevoir son propre environnement, et ainsi de créer à son échelle des habitats humains plus autonomes, durables et résilients, en s'inspirant des fonctionnements naturels dans le milieu où le « design », la conception du lieu, se construit. L'idée est d'atteindre une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution (identifiés par Bill Mollison comme le fondement de la destruction systématique des écosystèmes).

Comme je dis toujours, la seule obligation que l’on a c’est de mourir. Le reste, c’est nous qui nous l’imposons. Bosser deux ans juste pour rembourser une belle cuisine, c’est un choix, bien que l’on nous manipule pour en avoir envie comme vu précédemment… Il est sûr que certains se réjouissent de ce luxe auquel on tend, ça remplit bien leurs poches. On me dit souvent « ah mais même si j’étais 100% écolo ou que j’achetais plus rien, ça sert à rien, c’est pas moi qui vais le changer le monde, faut voir ça avec les politiques et les gros pollueurs ». Eh bien en fait non, du tout. C’est même tout le contraire. D’après vous, qui profite le plus de tout ce qu’on achète ? Tout dépend de chacun d'entre nous. Une entreprise ferme si elle n'a plus de client, tout comme une usine ferme si elle n'a plus de travailleur. Chacun de nos choix compte, c'est nous qui acceptons ou non de faire perdurer le système tel qu'il est, pas eux. Eux sont dépendants de nous, de ce que l'on choisit d'acheter, et pour qui l'on choisit de travailler.

C’est le fait que l’on pense tous que nos gestes et choix individuels n’ont pas de conséquence qui font que le système tel qu’il est continue, 1+1+1+1+1... ça va vite. Rien qu’en France, ça donne plus de 60 millions d’individus. Et les personnes qui tirent les rennes jouent justement de cette façon de penser, ils le savent et en profitent. Ils nous divisent de diverses manières et nous manipulent en ce sens. Alors je sais bien que c’est à la mode de voir des complots partout et qu’il y en a qui sont fort tirés par les cheveux, mais bien souvent ceux qui les dénonce en sont la cause. S’il n’y avait pas de magouilles de part et d’autre et surtout, plus de transparence de la part de ceux qui nous dirigent, il n’y aurait pas lieu de manquer de confiance. Sans compter que dénoncer un fait, quelque chose d’existant, n’est pas faire preuve de complotisme, juste d’honnêteté. Chacun peut vérifier, l’information est accessible à tous.

Avec la permaculture, j'ai vraiment le sentiment que TOUT EST POSSIBLE.

Quelques idées de ce qu’elle peut apporter… Vous observez qu’autour de chez vous, il y a beaucoup de personnes âgées très seules ; pourquoi ne pas démarcher ces personnes pour leur proposer de loger un étudiant chez eux ? Cela favorisera le lien entre les générations, les personnes âgées seront moins seules, et les étudiants n’auront plus de mal à se loger ! (https://www.location-etudiant.fr/le-logement-intergenerationnel.php ).

Vous constatez qu’il y a un endroit en ville très vert mais avec uniquement de la pelouse ? Vous pouvez démarcher votre mairie et leur proposer un projet de jardins partagés ou potagers en libre-service (Incroyables Comestibles http://lesincroyablescomestibles.fr)

Vous avez accumulé tellement de livres que vous ne savez plus quoi en faire ? Créez une bibliothèque libre accès à un arrêt de bus, ou devant chez vous pourquoi pas !

Des personnes dans le besoin dans votre ville ? Créez des frigos solidaires, ceux-ci se rempliront bien vite !  Il vous suffit de demander à un boulanger, un restau’ ou même à la commune pour bénéficier d’un branchement électrique et nourrir le frigo petit à petit, en laissant une pancarte explicative à côté, puis des personnes déposent et d’autres prennent !

Vous pouvez aussi monter un restaurant solidaire (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/lyon-manger-2-euros-grace-restaurant-solidaire-participatif-1591329.html) ou une épicerie sociale et solidaire (https://agriculture.gouv.fr/vrac-lassociation-qui-facilite-lacces-au-bio) ! Vous manquez de lieu de rencontre par chez vous ? Mettez en place un bar associatif avec des ami.e.s (soirées jeux, concerts, repas partagés, ateliers coutures, zone de gratuité, soirées littéraires etc...) pour recréer du lien entre tous !

Des coins non végétalisés qui font peine à voir ? Construisez des bombes à graines pour fleurir tout ce qui ne l’est pas ! Plantez des arbres ! 
La politique vous intéresse ? Pensez un nouveau mode de gouvernance, et collaborez avec d’autres pour soumettre vos idées (https://www.facebook.com/MumbleConstituant/)! Vous ne supportez plus de vivre pour travailler plutôt que travailler pour vivre, et ne trouvez pas de sens à ce que vous faites ?  Changez d’orientation professionnelle ! Tout est possible, il nous suffit juste de nous en donner les moyens. Personne ne viendra toquer à notre porte pour faire les choses à notre place.

Tous les choix que nous faisons ont leur importance. Un.e permaculteur.trice se posera toujours la question sur ce qu’il a fait, est en train de faire, et fera, en vue de se demander si c’est utile, bienveillant, (...) pour tous, et la planète.

Il nous faut désormais regarder plus loin que le bout de notre nez et imaginer le monde de demain, totalement différent de celui qu’on connaît, il y a tant de possibilités ! A chacun de faire ses choix en toute conscience, mais il est sûr qu’en campant sur une certaine éducation et façon de voir la vie, sur le paradigme auquel nous sommes confrontés, cela va s’avérer compliqué de révolutionner tout un système. Nous devons commencer à nous entraider, nous regrouper, et changer peu à peu les choses ;)

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